Jim: La question de ce soir, de D, concerne la manière dont, quand nous parlons de principes spirituels avec certaines personnes, nous pouvons éviter de bousculer ou enfreindre les leurs. Est-ce que Q’uo pourrait indiquer une ligne à suivre qui assurerait que nous ne bousculons pas les idées de quelqu’un? Et s’il advient que nous enfreignons les principes de quelqu’un est-ce que cela affecte notre karma? Et si oui, comment?

(Retransmission par Carla)

Nous sommes ceux connus de vous comme étant le Principe de Q’uo. Salutations dans l’amour et dans la lumière du Créateur infini unique au service duquel nous venons à vous ce soir. Nous vous remercions de créer cet espace sacré dans votre vie pour rechercher la vérité et pour vous assembler en un cercle de recherche. C’est pour nous un honneur et une bénédiction d’avoir été appelés par vous dans votre cercle et nous sommes heureux de vous parler de cette question et du karma.

Cependant, comme toujours, nous voudrions préfacer nos remarques en demandant à chacun de vous de faire usage de son discernement et de sa perspicacité quand vous écouterez ou lirez ces mots. Car nos remarques ne peuvent pas atteindre leur but chez chacun à chaque fois. Par conséquent, prenez celles de nos remarques qui trouvent une résonance en vous et suivez-les si elles vous aident, et laissez les autres. Nous vous remercions de cette considération, car elle nous permet de parler librement, sans craindre d’enfreindre ou de perturber le rythme naturel de votre recherche.

Vous remarquerez que nous avons parlé de notre crainte d’empiéter sur votre liberté quand nous vous avons demandé de suivre la voie de la résonance dans le choix de ce dont vous vous souviendrez de nos humbles remarques ce soir. La libre volonté est la première distorsion de la Loi Une. Elle est capitale dans la manière dont fonctionne votre environnement. Nous venons d’un lieu étranger à cette planète. Nous ne sommes vos voisins. Nous ne sommes pas vos amis. Nous n’avons pas le droit de vous donner des avis qui vous forceraient à nous écouter.

Nous sommes un principe du Service D’Autrui et notre polarité serait perturbée si nous devions indiquer d’une quelconque manière que nous sommes des autorités à qui il faut faire confiance. Cela nous plaît de travailler avec ces restrictions. Nous ne souhaitons pas avoir un pouvoir plus grand que celui auquel nous prétendons. Et le pouvoir auquel nous prétendons n’est que la capacité de parler au travers de cet instrument concernant la Pensée Unique Originelle d’Amour Inconditionnel dans ses nombreuses distorsions dont le libre arbitre est une des principales.

Parmi vos peuples, la libre volonté est un moteur capital; à un niveau spirituel, absolument. Aux niveaux du physique, du mental, et de l’émotionnel, il n’y a pas d’absolu car vous êtes les voisins et amis les uns des autres. Vous avez le droit de proposer votre opinion l’un à l’autre quand elle vous est demandée. Vous avez le droit de vous influencer mutuellement quand vous utilisez votre pouvoir de façons appropriées, dans les limites de vos relations et de ce qui vous a été demandé. Vous ne devez pas vous sentir préoccupés autant que nous dans le cours normal de votre vie et dans vos interactions avec ceux qui sont dans votre environnement. Il est acceptable et dans les limites de la libre volonté que vous exprimiez votre opinion quand elle vous est demandée, et même d’en rediscuter quand cela vous est demandé.

Il y a de nombreuses manières dont le libre arbitre a besoin d’être restreint dans votre environnement de troisième densité. Quand vous avez un enfant, il faut souvent restreindre la libre volonté de celui-ci. Il doit suivre les règles de la famille et apprendre les limites de sa puissance. Il ne s’agit pas d’une violation de libre arbitre – en ce sens qu’il n’y a pas apparition de dommage karmique – quand on empêche un enfant de se blesser à un fourneau très chaud, en quittant le voisinage d’un porche, ou d’une autre manière quelconque.

Quand des parents et instructeurs éduquent ceux qui sont à leur charge, leur montrent et leur expliquent comment être de bonnes personnes, ce qui semble être des violations du libre arbitre est approprié et nécessaire. Quand il est demandé d’être un mentor ou un instructeur, il n’est pas seulement acceptable mais aussi souhaitable que vous vous exprimiez au mieux de vos capacités pour la guidance qui vous a été demandée.

Et quand des questions vous sont posées, qu’elles soient de nature physique, émotionnelle ou spirituelle, il est entièrement approprié d’offrir votre opinion et de faire usage de votre sens de ce qui est juste et bon pour donner forme à vos réponses.

Cependant, il est en effet possible en troisième densité que certains transgressent le libre arbitre d’autres personnes, de façons qui impliquent le karma. Prenez par exemple l’institution que vous appelez ‘mariage’. Un mariage entre partenaires égaux peut occasionner de nombreuses vives discussions, mais si un des partenaires s’arroge le droit de donner des ordres à l’autre, il y a violation du libre arbitre de l’individu dont les libertés ont été limitées sans son consentement.

Dans une situation de travail il est totalement acceptable que le chef donne des ordres à un employé, pour autant qu’il ne couvre pas celui-ci de honte, ne le rabaisse pas ou ne lui manque pas de respect en tant qu’être humain. Quand une entité fait usage d’une arme pour contraindre ou forcer une autre entité à obéir à ses ordres, que ce soit dans des actes criminels ou des actes de guerre, ceci aussi dépasse les limites d’un usage acceptable et constitue une violation du libre arbitre de celui qui est contraint.

Il n’y a pas de doute que dans ces trois circonstances et dans d’autres il y a beaucoup de transgression du libre arbitre parmi vos peuples. A ceux qui se posent la question de savoir s’ils agissent de manière appropriée ou s’ils dépassent les limites de l’influence acceptable et enfreignent la libre volonté d’autrui, nous pouvons suggérer que, dans votre esprit, vous retourniez la situation et la voyiez du point de vue opposé: non pas de vous à l’adresse de quelqu’un d’autre, mais de quelqu’un d’autre à votre adresse. Si, dans cette situation retournée, vous voyez la justesse de vos actes, alors vous vous êtes très probablement comporté de manière appropriée et avez préservé l’unité entre votre ‘soi’ et l’autre ‘soi’. Si, en retournant la situation vous réalisez que vous n’apprécieriez pas que cela vous arrive, alors vous saurez avec certitude que vous avez violé les droits, la paix et la liberté d’autrui.

En général, vous pouvez être certain d’agir de manière convenable quand vous répondez à la demande de quelqu’un en offrant des informations ou en poursuivant une discussion.

Nous comprenons bien que, quand vous avez été éveillé, excité, passionné par la justesse, la vérité et la beauté de certaines vérités qui vous ont été révélées, et qu’il vous paraît juste et digne de partager, il y ait grande tentation de partager ces vérités merveilleuses avec d’autres comme un moyen d’établir des relations avec eux. Cependant, nous suggérerions de vous abstenir de faire cela, et d’établir plutôt des relations avec des entités, non pas par ce que vous pensez, mais par ce que vous êtes, en vous donnant vous-même et non pas vos idées à la relation avec elles. Dans une relation de ‘soi’ à ‘soi’ vous pouvez encourager et renforcer le bon que vous voyez chez une autre personne par n’importe quel moyen qui se présente à vous, mais abstenez-vous de partager vos opinions à moins qu’elles ne paraissent arriver dans la conversation de manière naturelle.

Ainsi que nous l’avons dit précédemment par l’intermédiaire de cet instrument, il est parfaitement légitime de partager une pensée et de laisser tomber cette pensée comme une graine dans le terreau de la conscience de quelqu’un. Mais, comme Johnny Appleseed 1, ne regardez pas en arrière après avoir laissé tomber cette graine. Passez à autre chose. Ne vous souciez pas de savoir si la graine prend racine ou si elle sèche et meurt.

Vous avez posé une question à propos du karma. En réponse, nous voudrions contempler le pouvoir des mots. Si vous ligotez quelqu’un avec des cordes, il est évident que vous avez enfreint son libre arbitre. Si vous ligotez quelqu’un d’autre avec des mots, il n’est pas aussi évident que le libre arbitre a été enfreint. Et cependant, spécialement quand celui avec qui vous parlez fait partie de vos relations proches, le pouvoir de vos paroles est grand, peut-être plus grand que vous ne le réalisez.

Quand vous écoutez, vous ne pouvez pas mal faire. Une écoute attentive est une bénédiction pour tous et il vous est impossible de faire erreur quand vous écoutez. Les mots d’encouragement sont toujours bienvenus. Ils ne transgressent jamais le libre arbitre d’autrui. L’encouragement et l’appui créent la confiance entre vous-même et autrui, et donnent à l’entité à qui vous parlez des cadeaux à emporter.

Cependant, quand vous connaissez quelqu’un très bien, comme il est facile d’être négligent en paroles. Vous connaissez les faiblesses de votre interlocuteur. Vous connaissez ses souffrances. Vous connaissez les points qui sont douloureux à évoquer. Vous connaissez les souvenirs dont le rappel provoquera de la douleur. Et quand il y a de la colère ou du ressentiment à cause d’un catalyseur qui n’a pas encore été traité, comme il est facile d’appuyer sur un bouton, d’évoquer un souvenir triste, ou de causer autrement du chagrin par vos paroles.

Si vous commencez une phrase par: “ce qui ne va pas chez toi…”, réfléchissez avant de terminer la phrase. Si vous devez critiquer, attendez que votre cœur soit empli d’amour et de compassion afin que ce qui doit être partagé avec justesse le soit dans l’unité, l’harmonie, et le soutien.

Il est tout spécialement difficile de se rappeler d’être aimable en paroles quand les autres ne le sont pas avec vous. Il est compréhensible et humain que vous souhaitiez vous défendre, et nous encourageons les mots de défense qui expriment votre foi en vous-même et en votre propre valeur.

Néanmoins, prenez garde à la tentation de rendre blessure pour blessure, offense pour offense, insulte pour insulte. L’entité qui vous a blessé, insulté, offensé d’une quelconque façon vous a fait un cadeau. Vous êtes béni. Il y a toujours un bienfait et un présent qui accompagnent le fait d’être mal compris, objet de rancune, ou blessé. Ce cadeau est celui de la connaissance de soi.

La connaissance de soi vous mène à une plus grande prise de conscience de vous-même. Tout ce qui constitue pour vous un défi est quelque chose qui favorise la maturité spirituelle chez ceux qui sont désireux de travailler sur le catalyseur qui a été donné. Il va à l’encontre des coutumes de votre culture d’adresser des remerciements pour les défis de l’insulte et de l’injure reçus en paroles. Il est dans les coutumes de votre culture de répondre par des paroles de colère.

Et, mes amis, nous sommes conscients de la justesse des émotions qui vous traversent en ces moments-là. Nous ne vous décourageons pas de faire l’expérience de ces émotions. Nous vous encourageons seulement à prendre conscience du pouvoir de vos propres mots.

Accomplissez le travail que la colère vous offre, que le ressentiment vous offre, que la souffrance vous offre à l’intérieur de vous-même. Donnez-vous le temps de travailler sur des émotions difficiles. Mais dans la mesure où vous le pouvez, abstenez-vous de partager ces difficultés avec ceux qui vous entourent. Réalisez qu’il est délicat de déterminer ce qui est une communication juste et ce qui est une conversation intimidante ou manipulatrice.

Nous réalisons que vous devez jouer en permanence avec ces jugements quand vous vous efforcez d’avoir la communication la plus ouverte et la plus claire possible. Nous ne décourageons pas l’expression de la vérité. Nous notons seulement qu’il y a de nombreux moyens d’approcher la vérité. En outre, il y a l’accompagnement de langages sans paroles comme celui du ton, de la posture, de l’expression faciale, et d’autres points du langage corporel qui sont ajoutés à la communication que vous vous efforcez de partager avec votre interlocuteur.

L’attention et l’honnête effort d’éviter un langage blessant et abusif envers un interlocuteur véhicule une haute probabilité que, même si vos actes concrets sont bien imparfaits, vous ne retiendrez pas de karma.

Vous avez tous eu connaissance, à l’un ou l’autre moment, d’une situation où une entité en a tué une autre et a en conséquence un karma qui lui adhère. Il y a de nombreuses manières d’acquérir un karma qui adhère. Il n’y a qu’une seule manière de libérer ce karma, et c’est de pardonner. Si vous sentez que vous avez offensé ou blessé quelqu’un, alors nous vous encourageons d’aller vers cette personne et de lui demander pardon. Nous vous encourageons à vous adresser ensuite à vous-même et à vous demander votre propre pardon.

De loin, le karma qui adhère le plus est celui qui résulte d’un auto-jugement. Ne tombez pas dans le piège de pardonner à quelqu’un sans vous pardonner à vous-même. Car dans une transaction karmique il y a deux parties. Et la transaction tout entière doit être pardonnée avant que la roue du karma puisse s’arrêter de tourner.

Comment vous pardonner à vous-même? Voilà un vrai dilemme! Car dans votre création, c’est vous qui êtes le juge. Ce que vous pardonnez est pardonné. Ce que vous ne pardonnez pas n’est pas pardonné.

Serez-vous sévère ou serez-vous miséricordieux? Avez-vous le courage de pardonner complètement et de repartir à zéro? Pouvez-vous mourir au souvenir ancien et vous réveiller neuf et sans tache? Nous vous demandons de vous donner à vous-même la permission de le faire. De cette manière votre vie sera douce et il n’y aura pas de karma mais uniquement du renouveau et l’opportunité de s’épanouir.

Nous sommes ceux de Q’uo et nous voudrions demander s’il y a une question qui suit celle-là, mon frère.

Merci Q’uo. Je pense que bien des gens pourraient vous remercier d’avoir éclairci ce sujet.

Je voudrais demander si vous pourriez faire la distinction entre quelqu’un qui est éveillé et parle de vérités, ce que vous déconseillez, et le fait de communiquer des pensées (un peu comme l’a fait Johnny Appleseed) sans s’y attarder.

Nous sommes ceux de Q’uo et nous croyons que nous comprenons votre demande, mon frère.

La distinction entre forcer l’oreille, comme dirait cet instrument, et laisser tomber des pensées est que quand on laisse tomber des pensées, celui pour qui la pensée a été lâchée n’a pas le sentiment que son oreille est forcée. Un sujet se présente dans la conversation, dont vous pensez qu’il constitue une belle ouverture pour quelque chose que vous aimeriez partager, et donc vous partagez puis vous passez à autre chose.

La ligne qui est tirée ici est entre le fait de profiter d’une conversation en cours pour aller vers une direction dans laquelle vous avez quelque chose à partager, et le fait de susciter une conversation qui vous donne l’opportunité de partager.

D’une part, vous communiquez simplement en échangeant de manière spontanée que vous avez trouvé une pépite que vous aimeriez partager, et vous le faites.

D’autre part, si vous susciter la conversation en amenant le sujet dont vous souhaitez discuter, alors, d’une manière subtile, vous poussez ou vous manipulez l’entité et vous espérez avoir sur elle un certain effet.

Ne créez pas l’opportunité de partager des vérités spirituelles; répondez seulement aux ouvertures dans lesquelles de telles vérités sont adéquates et appropriées.

Nous sommes ceux de Q’uo et nous voudrions savoir si nous pouvons aller plus loin dans notre réponse, mon frère.

C’est parfait. Merci.

Y a-t-il à présent une autre question? Nous sommes ceux de Q’uo.

Oui, Q’uo. Je suis T, et j’essaie d’écrire sur un des plus grands catalyseurs de cette troisième densité: l’argent. Je voudrais avoir votre avis sur ce catalyseur qui peut être bon ou mauvais, d’une manière positive, Service D’Autrui.

Nous avons pris connaissance de votre question, ma soeur, et nous sommes heureux de vous parler à propos de ce qui est appelé l’argent.

La vertu de l’argent ou, comme le nomme de manière plus générale cet instrument, l’approvisionnement, est qu’il crée un moyen de rencontrer les besoins du ‘soi’ et de ceux qui dépendent de ce ‘soi’. Sans argent le corps n’a aucun moyen de s’abriter. Il n’y a pas moyen de vêtir une personne sans argent. L’argent est un grand bienfait.

Il y a eu des époques, sur votre planète, au cours desquelles le système du troc, comme l’appellerait cet instrument, a largement remplacé le besoin de monnaie. Dans ce système on prenait et on donnait entre gens qui respectaient toute la valeur de toutes les diverses espèces de travail pour lesquelles des entités sont douées. Il y avait une appréciation égale des travaux lourds tels que les travaux des champs, divers talents artistiques, diverses sortes d’artisanat, et les services que les entités pouvaient s’offrir mutuellement. Dans cet environnement, l’approvisionnement était plutôt vu comme ce qui passait entre les entités comme une sorte d’alimentation. Peut-être qu’il est bien de voir les richesses, ou argent, ou approvisionnement, comme de l’alimentation, un moyen de nourrir le ‘soi’ avec ce dont il a besoin.

L’argent, ou approvisionnement, est en lui-même innocent. Il est dit à juste titre dans vos ouvrages sacrés que l’amour de l’argent est la racine de tous les maux. 2

Quand les entités voient l’argent comme une sorte d’énergie qui parcourt leur vie et s’étend à la vie d’autres entités, alors nous avons le sentiment qu’il est accordé à cet argent sa valeur appropriée. C’est une bénédiction que de pouvoir payer les factures, comme dirait cet instrument, de remplir l’estomac, de vêtir et abriter le corps, d’obtenir les choses qui paraissent nécessaires.

Quand ce qui peut être appelé de la cupidité – le goût de la possession – entre dans les pensées concernant l’argent, de sorte que l’argent est amassé et mis de côté pour l’amour de lui, cela commence à être toxique. Les valeurs d’une telle entité ne sont plus de considérer l’argent comme un aliment qui parcourt sans cesse la culture en l’enrichissant. Au contraire, l’entité le garde, l’amasse, et en arrête le cours. Il y a un oubli dans une telle cupidité, et cet oubli est celui des besoins des autres ‘soi’.

Il est intéressant de constater que c’est à celui qui est le plus généreux avec cet aliment monétaire, et qui s’assure que ce qui est reçu continue son chemin, que l’abondance vient le plus facilement. Ce n’est pas à celui qui garde, mais à celui qui ouvre la main que de plus en plus sera donné.

Pouvons-nous approfondir la réponse, ma soeur? Nous sommes ceux de Q’uo.

Brièvement seulement. Je voudrais une clarification sur le fait d’amasser des richesses. La plupart des gens ont tendance à en amasser et à les mettre en sûreté soit sous formes d’actions ou d’obligations dans des sociétés commerciales, des gouvernements, des communes ou municipalités, ou d’autres choses qui font tourner le système. Est-ce de cela que vous parlez? La plupart des gens qui amassent de la richesse la placent quelque part.

Nous sommes ceux de Q’uo et nous avons pris connaissance de votre demande, ma soeur. Quand on examine les pensées qui se trouvent derrière la conservation des richesses, l’on voit soit un plan prudent pour assurer la sécurité de la famille et ainsi de suite, soit une cupidité irraisonnée, un désir de l’argent pour l’argent.

Quand il y a un plan raisonnable et juste pour conserver les fruits de votre labeur et les travaux qui sont convertis en salaire, argent, et approvisionnement, il n’y a pas de cupidité mais seulement de la prudence.

Nous pensons, par exemple, à l’histoire extraite d’un de vos ouvrages sacrés, qui raconte qu’un homme devait de l’argent à un homme riche. Cet homme avait supplié l’homme riche, lui disant qu’il n’avait aucun moyen de le rembourser et lui demandant de remettre sa dette. L’homme riche y avait consenti et lui avait remis sa dette. Puis, cet homme avait exigé l’argent qui lui était dû par un autre.

[Fin de la face 1 de la cassette.]

(Retransmission par Carla)

Et cet homme dit: “Oh, pardonnez-moi je vous prie car je n’ai pas l’argent pour vous rembourser”. Mais l’homme n’a pas voulu pardonner au troisième homme et il a exigé son argent. Comme ce débiteur n’a pas pu payer, il l’a fait jeter en prison. 3

L’homme riche mis devant la misère, s’est montré généreux. Il ne s’est pas montré cupide et il n’a pas failli, car il n’était pas animé par l’amour de l’argent mais appréciait seulement ce que l’argent permet de faire. D’autre part, le deuxième homme, celui à qui la dette a été remise, celui qui n’a pas été capable de pardonner à un autre, celui-là est une entité cupide.

Est-ce que les choses sont plus claires ainsi, ma soeur, ou bien pouvons-nous poursuivre notre réponse? Nous sommes ceux de Q’uo.

Merci. Les choses sont claires à présent.

Pouvons-nous demander s’il y a une autre question à présent? Nous sommes ceux de Q’uo.

Oui, Q’uo. Moi j’en ai une. Pourriez-vous parler de la relation qu’il y a entre salutation psychique et polarité, ou bien comment la salutation psychique affecte-t-elle la polarité?

Nous sommes ceux de Q’uo, et nous avons pris conscience de votre question, mon frère. Nous dirions, mon frère, qu’il n’y a pas nécessairement un lien entre salutation psychique et polarité. Quand on fait l’expérience d’une salutation psychique, cette expérience peut être difficile, c’est le moins qu’on puisse en dire. Cependant, si l’entité garde le ‘soi’ et permet au ‘soi’ de vivre la salutation psychique sans jugement, le ‘soi’ véritable de cette entité peut préserver son intégrité. Il est souvent très difficile de s’empêcher de réagir à une salutation psychique par des émotions fortement négatives. Néanmoins, dans ces circonstances, la capacité de garder en mémoire ce qui est le ‘soi’, quelle est la polarité du ‘soi’, et de continuer à affirmer ces vérités concernant le ‘soi’ élimine la probabilité d’un changement dans la polarité.

Il est certes possible de se décourager profondément devant une salutation psychique; mais cela ne change pas nécessairement la polarité de l’entité si cette personne continue à affirmer qui elle est et pourquoi elle est ici.

Pouvons-nous aller plus loin dans la réponse, mon frère? Nous sommes ceux de Q’uo.

Voyons si je vous ai bien compris. Vous dites que si une entité positive peut conserver une attitude aimante tout au long, indépendamment de la force de la salutation psychique, elle conserve sa polarité?

Nous sommes ceux de Q’uo et nous croyons que nous comprenons votre question. C’est exact, mon frère. La capacité de se rappeler qui on est, est puissante, même en face de catalyseurs très décourageants. Si l’on est immobilisé et incapable d’agir, on est malgré cela qui on est et, si l’on s’accroche à sa vraie nature et si l’on se souvient de sa vraie nature, face à un catalyseur décourageant, alors le ‘soi’ véritable continue à chanter sa chanson, en vibrant comme il vibre, même quand les émotions sont déchiquetées et mises en pièces.

Il y a énormément de puissance à garder ce souvenir, et il y a une grande aide pour ceux qui s’efforcent de rester positifs quand ils sont affrontés à un catalyseur négatif. Il y a de nombreuses, de très nombreuses entités, sur les plans intérieurs, qui répondent par un soutien et des encouragements à ceux qui font appel aux principes qu’ils souhaitent confirmer: bonté, amour, beauté; les choses qui restent quand toute illusion a été balayée.

Pouvons-nous poursuivre notre réponse, mon frère?

Ce sera tout, merci.

Nous vous remercions, mon frère. Nous sommes ceux de Q’uo et nous voudrions demander s’il y a maintenant une dernière question.

J’en ai une courte, juste pour poursuivre les pensées qui précèdent. Est-ce que la polarité réelle d’une entité influence la force de la salutation psychique? Est-ce que plus l’entité est au Service D’Autrui, plus forte est la salutation psychique du Service De Soi?

Nous sommes ceux de Q’uo, et nous avons pris connaissance de votre question, ma soeur. Le phénomène des salutations psychiques est un vaste sujet. Il y a fondamentalement deux sortes de salutations psychiques. Celle qui est de loin la plus commune est la salutation de la personnalité intégrée par des parties de la personnalité qui ne sont pas encore intégrées et qui se sont peut-être séparées de la personnalité intégrée, de sorte que des parties du ‘soi’ attaquent le ‘soi’ comme si le ‘soi’ était quelqu’un d’autre. L’autre type de salutation psychique implique réellement une autre entité que le ‘soi’.

Dans le cas d’une salutation du ‘soi’ par le ‘soi’, la vibration momentanée qui se produit à ce moment peut avoir un lien avec la raison de l’occurrence de cette salutation. Cependant, si la salutation psychique provient d’une entité extérieure au ‘soi’, la polarité momentanée de l’entité n’aura pratiquement rien à voir avec la salutation. Cette salutation aura une relation avec la proximité de cette entité par rapport à la lumière.

Quand une entité se tient près de la lumière, en s’efforçant de servir de l’une ou l’autre manière ce qui est au-dessus de l’ordinaire, en soignant, enseignant, ou en servant d’une quelconque manière, cette lumière révèle toutes les petites faiblesses de caractère et montre à une entité extérieure l’endroit le plus exposé à une tentation ou à une incursion dans le corps énergétique. Par conséquent, ceux qui servent de cette manière constatent que la salutation psychique est inévitable.

Pouvons-nous approfondir la réponse, ma soeur? Nous sommes ceux de Q’uo.

Si vous le pouvez. Dans cette situation, être proche de la lumière ne signifie pas nécessairement avoir une vibration générale prononcée de Service D’Autrui. Ce pourrait être une proximité de situation?

Nous sommes ceux de Q’uo. Ma soeur, nous croyons que nous comprenons votre question. Le type de salutation psychique dont nous parlons implique ceux qui ont l’intention de se tenir proches de la lumière. Ceux qui s’en approchent par simple situation ne créent pas une image assez persistante pour attirer l’attention.

Pouvons-nous vous répondre encore, ma soeur?

Non. Merci.

Nous vous remercions, ma soeur. Nous constatons que l’énergie de cet instrument commence à faiblir, de sorte que nous allons, avec une profonde gratitude et de profonds remerciements, prendre congé de cet instrument et de ce groupe, en laissant chacun dans l’amour et dans la lumière du Créateur infini unique. Nous sommes ceux connus de vous comme étant le Principe de Q’uo. Adonai.


  1. Johnny Appleseed, surnom donné à John Chapman (1774–1845), pépiniériste pionnier américain qui a introduit le pommier dans les états d’Ohio, de l’Indiana et de l’Illinois. Il est devenu une légende vivante aux Etats-Unis principalement parce qu’il était bon et généreux, mais aussi par sa grande connaissance de la nature. (extrait et traduit du site Wikipedia – NdT) 

  2. Bible (Darby) – Timothée 6:9-11

    9 - Or ceux qui veulent devenir riches tombent dans la tentation et dans un piège, et dans plusieurs désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition ; 10 - car c’est une racine de toutes sortes de maux que l’amour de l’argent : ce que quelques-uns ayant ambitionné, ils se sont égarés de la foi et se sont transpercés eux-mêmes de beaucoup de douleurs. 11 - Mais toi, ô homme de Dieu, fuis ces choses, et poursuis la justice, la piété, la foi, l’amour, la patience, la douceur d’esprit.

     
  3. Version française de la Bible du Roi Jacques (King James), Mathieu 18: 23-35:

    23 - C’est pourquoi le royaume du ciel est semblable à un certain roi qui voulut faire rendre compte à ses serviteurs. 24 - Quand il commença de compter, on lui en amena un qui lui devait dix mille talents ; 25 - Et comme il n’avait pas de quoi payer, son seigneur commanda qu’il soit vendu, lui, sa femme et ses enfants, et tout ce qu’il avait, et que le payement soit fait. 26 - Le serviteur, se jeta à terre, et l’adora, disant : Seigneur, aie patience envers moi, et je te payerai tout. 27 - Alors le seigneur de ce serviteur, fut touché de compassion, et le relâcha, et lui remit la dette. 28 - Mais ce même serviteur sortit et rencontra un de ses compagnons de service, qui lui devait cent deniers, et il mit ses mains sur lui, et le prit à la gorge, disant : Paye-moi ce que tu [me] dois. 29 - Et son compagnon de service tomba à ses pieds, et le supplia, disant : Aie patience envers moi, et je te payerai tout. 30 - Et il ne le voulut pas, mais s’en alla, et le jeta en prison, jusqu’à ce qu’il ait payé la dette. 31 - Aussi lorsque ses compagnons de service virent ce qui s’était passé, ils furent fort attristés ; et allèrent rapporter à leur seigneur tout ce qui était arrivé. 32 - Alors son seigneur le fit venir et lui dit : Ô toi, méchant serviteur, je t’avais remis toute cette dette, parce que tu m’en avais prié ; 33 - Ne devais-tu pas aussi avoir de la compassion envers ton compagnon de service, comme j’avais eu pitié de toi ? 34 - Et son seigneur étant irrité, le livra aux bourreaux, jusqu’à ce qu’il ait payé tout ce qu’il lui devait. 35 - Ainsi de même mon Père céleste vous fera, si vous ne pardonnez pas chacun de vous, de [tout] votre cœur, à son frère ses fautes.