Q’uo, notre question de ce soir a trait au concept de la transformation. Dans nos voyages individuels de recherche, chacun d’entre nous passe par diverses expériences. Nous observons ces expériences. Et il me semble que quand nous les observons avec un maximum de précision nous n’émettons pas de jugement sur elles. Nous nous contentons de les traverser et de les vivre et, d’une manière ou d’une autre, de manière cumulative ou individuelle, ou à certains moments, des transformations se produisent. Nous aimerions que vous parliez de ce concept de transformation. Comment y arrivons-nous? Y a-t-il un moment, dans notre recherche, qui est le plus adéquat pour cela? Existe-t-il un moyen pour que nous puissions y contribuer le plus efficacement possible? Parlez-nous de la transformation.

(Retransmission par Carla)

Nous sommes ceux connus de vous comme étant le Principe de Q’uo. Salutations dans l’amour et dans la lumière du Créateur infini unique au service duquel nous venons vers vous en ce jour. Nous vous remercions, mes amis, de nous avoir demandé de nous joindre à votre cercle de recherche pour cette séance de travail. C’est pour nous un honneur et un privilège de nous joindre à vous. Nous apprécions énormément l’opportunité d’essayer de rendre service au Créateur unique en partageant avec vous nos humbles pensées au sujet de la transformation.

Comme toujours, nous voudrions demander que chacun de vous fasse usage de sa faculté de discrimination quand vous écoutez ce que nous avons à dire ou lisez les mots que nous partageons en ce moment. Suivez la résonance, dans vos pensées, qui vous attire et vous paraît emplie de vie. Si les choses que nous avons à dire n’ont aucune résonance, alors nous vous demandons de les laisser de côté et de continuer à chercher jusqu’à ce que vous trouviez ce qui résonne en vous, car votre capacité de discernement est tout à fait adéquate pour vous permettre de sentir la justesse des choses qu’il vous est nécessaire d’intégrer à votre processus en ce moment.

Cela ne s’applique pas seulement à nos paroles, mais aussi à toutes les choses que vous entendez ou lisez. Laissez votre habileté naturelle faire la distinction entre ce qui vous permet et ce qui ne vous permet pas de fonctionner de la manière dont il faudrait, et de suivre la loi d’attraction.

Nous vous remercions de cette considération. Cela va nous permettre d’exprimer librement nos pensées sans être préoccupés d’une éventuelle transgression de votre libre arbitre ou perturbation du rythme de déroulement de votre processus.

‘Transformation’ est un mot quelque peu suremployé parmi ceux qui sont en recherche spirituelle. Tant vos religions institutionnalisées que vos pratiques spirituelles alternatives ont tellement parlé de transformation que le mot s’est affaibli à force d’être utilisé.

Dans ses racines, mes amis, il signifie un changement de forme, un passage d’une forme à une autre. Sous un mot différent mais ayant la même racine, une transformation suit souvent l’absorption d’informations pour arriver à de nouvelles formations mentales et émotionnelles, ce qui précipite le ‘soi’ profond dans la nécessité de faire place à de nouvelles informations. Par ‘informations’ nous n’impliquons pas seulement ce qui est absorbé par le processus de lecture de livres, de participation à des séminaires, ou d’écoute d’orateurs inspirés. Nous parlons de tout le processus d’absorption par un esprit travailleur, consciencieux et éveillé qui est en incarnation sur la planète Terre.

D’énormes quantités d’informations affluent par les cinq sens et passent par les processus de prise de conscience et de pensée de chaque entité, toutes ces choses constituant du grain à moudre. Ainsi, la transformation est un passage d’un stade (ou phase) de la vie vers un autre. Elle a quasiment une connotation ou une inférence de modificateur de forme, qui vous fait véritablement changer votre forme spirituelle ou métaphysique.

Certains modèles de transformation sont utiles pour penser aux époques de changement dans le ‘soi’ à mesure que celui-ci passe par la réalisation d’informations accumulées qui ont précipité un changement. Un de ces modèles est le papillon, devenu un grand cliché. La chrysalide et la larve non éveillées suivent leur propre routine: mangeant et s’apprêtant à entrer dans une phase de développement transformatif dans le sens où ce développement change la forme de vie: d’une vie rampante à une vie volante. Et vous pouvez voir ce moment de transformation comme suscité par une entrée en cocon correspondant à de nouvelles pensées que vous laissez mariner dans votre conscience.

Les pensées et concepts que vous avez absorbés proviennent de très, très nombreuses sources; c’est seulement partiellement que celles concernant l’intellect et les activités intellectuelles tels que la lecture, la discussion, la réflexion sur des pensées inspirées ou des pensées que vous espérez, sont inspirées. Vous traitez aussi les cycles cumulatifs de vos sentiments. Et vous travaillez sur les obstacles que vous rencontrez dans tous les divers chakras, spécialement dans les trois premiers, en ce qui concerne les étapes menant à une transformation.

Et quand, en suivant le cours naturel du temps, vous jaillissez de votre cocon, vous êtes en effet une créature nouvelle qui regarde la vie d’un point de vue légèrement différent: plus haut, plus large. Vous percevez à peine que vous êtes aussi devenu plus beau et que vous volez de personne en personne et de pensée en pensée, en transportant et déposant le pollen générateur de vie. Vous ne savez même pas que vous le transmettez, car le pollen de l’esprit éveillé est celui de l’être plutôt que de l’agir, et il y a peu d’intellectualité dans le fait qu’une entité devienne capable d’être au service d’autrui par le seul rayonnement de son être.

Cependant, ce modèle de transformation suggère qu’avant vous n’étiez pas éveillé ni ne pouviez voler, mais qu’à présent vous êtes éveillé et pouvez voler; qu’avant vous étiez une limace, mais que maintenant vous êtes beau. Et ces pensées de papillon ne vous mènent nulle part.

Car la transformation est un cycle. C’est un cycle inévitable. Vous allez vous transformer. Vous allez devenir une créature nouvelle. La seule question est de savoir si oui ou non vous souhaitez accélérer le processus de votre propre évolution spirituelle. Ceux qui écoutent ces paroles et ceux qui lisent ces mots sont ceux qui souhaitent devenir davantage que ce qu’ils ont été. Ce souhait, en et par lui-même, va hâter le rythme du changement dans votre vie. Car en souhaitant être transformé et en étant disposé à être transformé, vous fabriquez l’espace qui permet de se transformer.

Par conséquent, nous allons peut-être préférer le modèle de transformation du nautile alvéolé, lui aussi devenu un très grand cliché, qui devient trop grand pour sa maison c’est pourquoi il l’agrandit sans jamais la quitter. C’est exactement de la même manière que vous élargissez votre point de vue à mesure que vous traversez ces séjours en cocon et en émergez avec la sensation d’avoir une perspective nouvelle qui crée pour vous un sentiment personnel d’être devenu une créature nouvelle. Vous continuez à étendre votre prise de conscience d’une manière cyclique jusqu’au moment où vous quitterez cet environnement pour passer le portail d’une vie plus large où vous poursuivrez votre évolution spirituelle sans perdre un instant.

Le rythme de la transformation est lié à plusieurs choses et nous allons les examiner. Premièrement il y a, disons, la partie extérieure ou non choisie de la transformation, qui dépend de vos cycles de vie. Chaque cellule de votre corps a une tendance naturelle à naître, mûrir et passer. Et il y a un temps naturel pour la floraison de chaque partie de l’expérience de votre incarnation puis pour que celle-ci cède le pas à une expérience différente, simplement basée sur l’accumulation du temps et de l’expérience dans votre incarnation. Vous avez peu de contrôle sur cette partie particulière du cycle de transformation. Elle implique en partie votre corps, en partie votre mental, en partie vos émotions, en partie les phases naturelles de la vie.

Il y a une partie de transformation qui implique des énergies très profondes et subtiles, telles que les étoiles dans vos cieux, le Soleil spécialement, et la Lune. Les modèles astrologiques mensuels, annuels, et en lente révolution, de votre vie, influencent dans une certaine mesure le rythme de vos transformations cycliques.

Et certes, les temps dans lesquels vous vous trouvez actuellement, où la quatrième densité est virtuellement présente, interpénétrant la troisième densité, vous ont inondés de vague après vague d’énergie, de sorte que vous êtes constamment submergés de vagues rythmiques de vérité, d’amour et de compréhension. Cela a, sur tous ceux qui ont une certaine sensibilité à ces énergies, l’effet de créer une capacité plus lucide à voir l’effet miroir qui se produit dans votre vie particulière en ce moment.

Chaque relation que vous avez est un miroir qui vous reflète vous-même. Tout comme dans vos rêves, chaque personnage représente une partie de vous-même. Donc, dans la vie éveillée chaque interaction avec une autre entité vous présente votre propre reflet, en partie, dans les actes et comportements, pensées et concepts offerts par cette interaction. Par conséquent, vous contemplez constamment des parties de vous-même reflétées d’une façon déformée, dans une certaine mesure, par ceux qui sont en relation avec vous.

Tous ces changements et occasions, tous ces cycles naturels, créent des bases par défaut. L’humain a été créé pour se transformer. C’est dans la nature de l’être conscient de soi, physique, mental, émotionnel et spirituel que vous êtes. Cela est votre potentiel et votre destinée: changer d’une forme en une autre, d’une sorte de pensées en un autre paradigme de pensées. Vous ne pouvez pas empêcher votre progression. Dès lors, vous pouvez être tranquille quand vous vous demandez si vous changez ou non, si vous réussissez ou non dans vos transformations. Il est inévitable que vous passiez en permanence par des transformations, et vous ne devez aucunement vous pousser ou vous lancer dans des transformations. Vous pouvez vous détendre en sachant que cela est inévitable.

Il y a ensuite la partie d’expérience transformationnelle qui dépend entièrement de votre volonté, de votre faim, et de votre soif de compréhension et de vérité. Plus passionnément vous recherchez la vérité, plus habile vous êtes, en tant qu’entité métaphysique travaillant dans le temps/espace, d’avoir un effet sur le rythme de vos transformations. Il est tout à fait possible à une entité éveillée, consciente, et ayant pris conscience du processus du changement, d’accélérer de façon appréciable le rythme de ce changement.

La transformation fondamentale d’un être humain en incarnation se fait à partir de l’enfance spirituelle qui a le sentiment d’être ballottée en tous sens par des forces extérieures, et de dépendre du hasard et de la chance par rapport au chemin sur lequel on se trouve et le chemin sur lequel on pourrait choisir d’être, jusqu’à une prise de conscience spirituelle plus mature dans laquelle l’entité prend la responsabilité des occurrences et événements de la vie ordinaire, en réalisant que c’est dans ces événements que se trouve tout le grain nécessaire au moulin de la transformation.

En conséquence, si un chercheur souhaite maximaliser l’opportunité d’accélérer le rythme de l’évolution spirituelle dans la raffinerie d’âmes qu’est la troisième densité, le chercheur peut décider de pointer et focaliser ses efforts en focalisant et aiguisant son appétit de vérité.

L’outil le plus efficace pour le travail de transformation est de vivre la vie en toute conscience de soi. Nous ne parlons pas de ceux qui ressassent sans fin chaque détail de leur vie, chaque pensée de leur journée; nous parlons de la manière la plus efficiente de travailler à la transformation. La meilleure ressource est la capacité que chacun a de s’observer lui-même sans affecter ce qui est observé.

Celui qui est connu comme Jim a parlé de l’importance qu’il y a de ne pas juger en ce qui concerne la transformation. Et cela est la sorte d’objectivité dont nous parlons. Il est en effet important, capital, de s’abstenir de tout jugement quand on collecte des informations à propos de soi, informations nécessaires pour que le ‘soi’ soit offert et puisse ainsi se vider suffisamment pour disposer de l’espace dont il a besoin pour se transformer.

N’est-ce pas ironique de voir que, dans la recherche de la vérité, les réponses ne se trouvent pas dans la découverte de ce qui peut être su, mais dans la découverte que les secrets du mystère de la transformation sont le non-savoir et la foi? La foi est la force la plus puissante de l’univers; elle est un autre nom pour l’amour réalisé ou positivement réalisé. Vous vivez dans un univers fait d’amour. La Pensée originelle a été une Pensée d’amour inconditionnel.

A mesure que vous vous transformez, le cœur de votre transformation est une prise de conscience, qui jusque là n’était pas encore présente, concernant la nature de votre ‘soi’ central ou le plus profond, qui fait partie de l’amour - ou principe créateur - qui est lui-même l’unique grande Pensée originelle d’amour inconditionnel.

Quand vous vous emplissez de nouvelles informations qui vous amènent à un point de transformation, vous découvrez soudain que vous n’êtes plus plein. Vous découvrez que cette plénitude et ce sens d’une nouvelle vie vous fait basculer dans la prise de conscience de ‘soi’ correspondante et équilibrante que le ‘soi’ ne sait rien. C’est une partie dévastatrice de la transformation, que cette réalisation que rien n’est su, que rien ne peut être su dans les illusions du monde terrestre.

Cependant, à mesure que l’on parcourt ce qui a été appelé la Voie Purgative 1, on prend conscience que l’on est complètement vide. Et il y a, dans cette vacuité, une sorte de pureté qui est puissante. Vous devenez le Saint Graal que vous cherchez parce que vous êtes cette coupe qui est vide pour le moment, ou la main vide tendue prête à recevoir quelque chose de nouveau, quelque chose qui vient de la grande Pensée originelle pour transformer la créature que vous êtes afin que vous deveniez quelque chose de neuf.

Ensuite ce cycle se reproduit, dans lequel vous partez d’un nouveau point dans la spirale de l’évolution. Si c’était dans une spirale aplatie, ce serait le même endroit où vous avez été avant d’entrer dans cette incarnation. Cependant, comme il s’agit d’une spirale ascendante, vous arrivez toujours avec un mental neuf en cet endroit où vous avez été auparavant, de sorte que vous rencontrez ce même thème ou ces mêmes thèmes de votre incarnation depuis un nouveau point d’observation et d’expérience.

Il y a des thèmes pour la plupart des incarnations des entités, des leitmotivs récurrents, de la musique de votre vie. Pour cet instrument, par exemple, le thème est l’étude de la manière d’offrir de l’amour sans en attendre en retour. C’est une leçon puissante en ce sens qu’on y apprend sans désemparer que sa vie n’est pas la vie de quelqu’un qui réagit, mais de quelqu’un qui offre du fond du cœur créateur ou générateur ce qui est donné, sans aucune attente de quoi que ce soit en retour.

Une fois qu’on a commencé à apprendre cette leçon, on peut commencer à voir comment sa vie est transformée par la capacité à vivre en tant que partie du principe divin; comme quelqu’un qui est désireux de laisser l’amour se déverser à travers lui. C’est un des thèmes très communs pour ceux qui sont venus sur cette planète pour être plongés dans l’athanor 2 de l’expérience. Chaque expérience que l’on fait devient une source possible de catalyseurs. Et à mesure que l’on devient plus attentif à ses catalyseurs, l’on est de plus en plus à même de reconnaître ces thèmes récurrents des leçons du niveau incarnationnel qui font partie de la vie de chaque entité d’une manière unique.

Il n’y a pas deux entités qui aient exactement les mêmes leçons incarnationnelles, car chacune a soigneusement choisi ces leçons. Par conséquent, chaque personne, à mesure qu’elle se transforme et devient une personne nouvelle, offre une énergie qui n’a jamais été offerte auparavant dans les annales infinies de la Création, car chaque transformation se fait d’un être unique en un autre être également unique.

Nous remercions chacun pour la puissance et la beauté des énergies qui sont en oeuvre pendant la transformation. Le courage de chacun pour parvenir à traverser ces nuits obscures de l’âme et voir la nature magique du ‘soi’ est hautement apprécié par ceux d’entre nous qui ne demeurent pas à l’intérieur du voile du non-savoir mais ont accès à la vérité d’une manière beaucoup moins voilée.

Il peut être utile à ceux qui cherchent à maximaliser leur capacité à être des êtres transformés et transformationnels, d’étudier l’essence de l’expérience du chamane. Le chamane, quelle que soit sa nationalité, sa culture, est fondamentalement une entité qui choisit de passer par l’expérience de la mort tout en restant vivant.

Ceux de Ra ont parlé des chamanes du temps de l’Égypte, qui ont utilisé la pyramide pour aller sous la pyramide, dans ce lieu semblable à un catafalque, où les sensations disparaissaient et où l’entité était isolée de toute expérience entrante, imitant ainsi le processus de la mort. Après des jours passés dans ce lieu semblable à une tombe sous la pyramide, l’expérience de la mort avait été bien accueillie et l’entité était alors capable d’observer la vie avec un délice et un appétit qui n’auraient pas été disponibles à celui qui n’aurait pas fait l’expérience de cette mort des sens, cette mort de la sensation, cette mort de la stimulation, dirons-nous.

La grande vigueur dont dispose le chamane provient de l’enchantement entièrement organique et spontané que celui qui a été mort a de la vie après avoir fait l’expérience de la privation dans la nuit obscure de l’âme. Que ce soit par une quête visuelle, par la vapeur et la chaleur d’une cabane à sudation, ou par n’importe laquelle des expériences transformatives que l’on peut trouver dans les diverses cultures de votre planète, il y a l’expérience complètement neuve d’une nouvelle vie, d’une nouvelle croissance, d’une nouvelle expérience, d’un nouvel état d’essence.

Avec chaque transformation il y a davantage d’appréciation du don de prise de conscience et une transparence de plus en plus grande permettant aux choses de passer à travers soi. L’on devient un être rayonnant, non pas parce qu’il y a davantage de lumière dans le ‘soi’, mais parce que l’on est mieux à même de permettre à la lumière de passer par le corps énergétique et au dehors, dans le monde. Ce n’est pas que l’on soit devenu un ego plus puissant. C’est qu’on a débarrassé le ‘soi’ d’une multitude de choses qui bloquaient ou obscurcissaient la lumière qui traverse chaque entité de la Création.

A mesure que les entités deviennent plus mûres spirituellement, elle prennent de plus en plus conscience qu’elles ne savent rien. Elles prennent de plus en plus conscience qu’elles vivent dans le ‘maintenant’ et que ce ‘maintenant’ est un moment beau, magique, merveilleux, où se rencontrent deux mondes: le monde de l’expérience phénoménale et le monde de l’infini et de l’éternité.

Elles deviennent conscientes d’elles-mêmes en tant que point où ces deux mondes peuvent s’exprimer simultanément. Elles sont des esprits ayant reçu un corps, et peuvent ressentir tant le jour que la nuit, la chaleur que le froid, et toutes la dynamique des opposés qui créent le monde du masculin et du féminin: le monde terrestre. En même temps, elles peuvent sentir passer à travers elles les énergies de l’infini et de l’éternité, et créer cette conscience que seuls le temps/espace et l’intemporalité peuvent offrir.

Graduellement, une entité prend conscience d’elle-même comme de quelqu’un qui joue dans les eaux du temps, un peu comme une otarie qui joue dans une piscine, fait des bonds et saute pour la grande joie du mouvement, en se réjouissant et en profitant de l’eau et du soleil, et de tout se qui se passe dans les cycles rythmiques du jeu. Ce n’est pas que l’on se prend moins au sérieux dans le sens où l’on est désireux de passer sa vie au service du Créateur infini unique et au service d’autrui, mais c’est que le fardeau d’être un chercheur sérieux tombe devant la vision très organique et naturelle, enjouée et joyeuse de la vision de soi, et de la prise de conscience de soi en tant que créature du Créateur infini unique, non pas luttant, mais étant. Le sentiment devient presque un sentiment de curiosité: « Ah! Je suis dans ce moment présent. Créateur, où vas-tu me jeter maintenant? Quelle est Ta volonté pour moi aujourd’hui? ».

Nous voudrions à présent faire une pause pour demander au groupe s’il y a des questions subsidiaires à cette question centrale avant que nous prenions d’autres de vos questions. Nous sommes connus de vous comme Hatonn et nous faisons une pause à présent.

Moi j’ai une question subsidiaire. Est-ce que Don Juan Matus, l’instructeur de l’écrivain Carlos Castañeda, est réel? Pouvez-vous nous parler de lui en tant qu’entité et chamane?

Nous sommes ceux de Q’uo et nous avons pris connaissance de votre question, mon frère. Parce que cette question fait partie de votre processus actif en ce moment, nous constatons que nous vous influencerions indûment si nous commentions directement. Nous pouvons cependant offrir quelques pensées en rapport avec la question qui a trait aux principes spirituels, si cela est acceptable pour vous, mon frère.

Oui, avec joie.

Nous sommes ceux de Q’uo, c’est pourquoi nous sommes à même de poursuivre d’une certaine manière. Nous vous demandons de nous excuser si notre désir de conserver notre polarité nous empêche de donner des informations plus spécifiques.

Un principe spirituel impliqué dans votre demande, et qui peut vous être utile, est que la vérité n’est pas affectée par son véhicule. C’est-à-dire que la question de savoir si Don Juan Matus, Jésus le Christ ou Zarathoustra ont été réels est hors de propos pour les chercheurs en spiritualité. Chaque pensée qui a été pensée par une entité de la Création a une réalité. Elle a une nature vibrationnelle. Selon l’intensité de cette pensée, sa vie peut être ténue ou puissante. Et si un groupe d’entités travaillent avec la construction d’un Don Juan Matus, d’un Jésus Christ ou d’un Zarathoustra, alors les formes pensées reliées à cette entité se développent et ont une vie propre, avec des caractéristiques vibratoires dépendant de la force de ceux qui parviennent à se former eux-mêmes en pensant selon les lignes suggérées par l’un de ces grands instructeurs.

Un autre principe spirituel qui aide parfois quand on examine les écrits des entités inspirées qui ont écrit, c’est la polarité.

[Fin de la face 1 de la cassette.]

(Retransmission par Carla)

Quand une entité qui enseigne est purement positive en polarité, il y a dans l’enseignement un flux de sagesse et de compassion qui n’a rien à voir avec un contrôle exercé sur autrui. Les systèmes magiques de bon nombre de vos cultures, y compris les sectes dites de religion chrétienne, contiennent parfois une polarité mélangée en ce sens qu’il y a tentative, soit par le chef de la secte, soit par un type de pensée ou d’organisation tournant autour d’un chef ou d’un professeur d’un certain système de pensée, de contrôler et de manipuler des entités ou des situations.

La polarité positive n’a pas d’armes à fourbir mais existe en tant qu’énergie de foi, d’amour, de gratitude et de joie. Souvent, des enseignements merveilleux qui sont très positifs en polarité, sont mélangés à des enseignements qui sont fortement traversés d’énergies de rayon jaune, où il y a une capacité de travailler en groupe. Et au lieu de s’immerger dans le groupe et permettre à ce groupe d’exprimer sa vénération et ses pratiques d’une manière spontanée et rayonnante, il y a un souci négatif de rayon jaune de manipuler et de disposer de ses membres ou de situations qui concernent des entités avec lesquelles il y a la relation.

Nous encourageons celui connu comme A et tous ceux qui font des lectures concernant des idées très utiles et intéressantes telles que celles offertes par celui connu sous le nom de Don Juan Matus dans son système d’enseignement, de conserver ainsi que nous l’avons dit au début de cette séance, le discernement le plus profond de manière à ce que vous ralentissiez le processus d’absorption de matières nouvelles au rythme où vous pouvez les absorber d’une manière considérée et confortable.

Il y a souvent une tendance à l’impulsivité quand on s’entoure des pensées d’une nouvelle source d’inspiration. Cette impulsivité ne sert pas le chercheur aussi bien, et de loin, que l’attitude d’être quelqu’un qui réfléchit puis laisse aller, puis réfléchit encore et laisse encore aller, de manière à graduellement approfondir sa compréhension concernant un système particulier de pensée.

Il y a toujours des perles qui sont exactement pour vous, mais il y a presque toujours de la matière qui agit davantage comme engrais que comme joyau. Il y a donc ce processus, lors d’un travail avec de la matière inspirée, de ralentissement du soi qui a tellement envie des fruits de ce système, jusqu’à un rythme qui permette au chercheur de véritablement et authentiquement absorber la matière d’une façon qui ne renverse pas les barrières de l’intellect ou ne jette pas le chercheur dans une situation où il commence simplement à répéter par cœur diverses choses qu’une entité particulière a dites être vraies.

Pouvons-nous vous répondre encore, mon frère? Nous sommes ceux de Q’uo.

[Pause]

Si vous me demandez si j’en veux davantage, j’aimerais autant entendre une question de quelqu’un d’autre.

Nous sommes ceux de Q’uo, et donc voudrions demander s’il y a une autre question à présent.

[Pause]

Pas pour moi, Q’uo.

Nous sommes ceux de Q’uo et nous croyons que nous avons épuisé les questions dans ce cercle de recherche pour cette séance particulière de travail. Cela nous laisse du regret, dans un certain sens, car nous avons hautement apprécié pouvoir faire partir de votre cercle de recherche et faire l’expérience de vos auras mêlées. Merci beaucoup de nous avoir invités à partager votre méditation. Cette expérience a été très bienvenue pour nous, et une merveilleuse opportunité pour nous de servir le Créateur infini dans le type de service que nous avons choisi.

Nous laissons cet instrument et ce groupe dans l’amour et dans la lumière du Créateur infini unique, encourageant chacun à chercher le Créateur dans toutes choses, et à placer le mental sur l’amour, car c’est cela qui est la vérité. Nous sommes connus de vous comme étant ceux de Q’uo. Adonaï. Adonaï vasu.


  1. Saint Jean de la Croix est grand mystique espagnol du XVIe siècle, célèbre pour son concept des trois états ou voies : la Voie Purgative (ou Nuit Obscure de l’âme), la Voie Illuminative, et la Voie Unitive. C’est en suivant la Voie Purgative que le chercheur se vide de tout ce qui constituait son ego et sa culture, pour se préparer à l’illumination. 

  2. Le four utilisé par les alchimistes.