Q’uo, la question de cette semaine est: « quelle est votre opinion concernant l’adoption, en magie rituélique, d’un comportement ritualisé répété pour chercher et servir le Créateur? Une telle chose paraît utiliser l’effet de redoublement, en ce sens que chaque répétition du rituel semble augmenter le désir et la pureté du chercheur dans sa recherche et son service au Créateur. Est-ce que Q’uo veut bien décrire comment nous, chercheurs de vérité, pouvons faire intervenir cette sorte de magie dans notre vie quotidienne? »

(Retransmission par Carla)

Nous sommes ceux connus de vous comme étant le Principe de Q’uo. Salutations dans l’amour et dans la lumière du Créateur infini unique au service duquel nous venons à vous ce soir. Pouvons-nous vous exprimer notre joie d’avoir l’honneur d’être invités à nous joindre à votre cercle de recherche et de prendre part à cette séance de travail?

Nous sommes très heureux de partager avec vous nos pensées à propos de la vie dévotionnelle, c’est-à-dire concernant la manière de créer une vie qui demeure dans l’enceinte de la Magie Blanche Rituélique, ainsi que l’a demandé celui connu comme Jim.

Cependant, comme toujours, nous voudrions préfacer nos remarques en demandant à chacun de ceux qui entendent ou lisent ces mots de prendre leur responsabilité de discernement quand chacun écoute ce que nous avons à dire. Prenez ce qui vous paraît bon pour vous et laissez le reste de côté. S’il vous plaît, ne commettez pas l’erreur de penser que tout ce que nous disons est d’égale importance pour vous, car la recherche spirituelle est très idiosyncrasique. Il y aura des pensées qui vous seront utiles, et des pensées qui ne s’accorderont pas avec votre processus tel qu’il est. Vous avez seulement besoin des choses qui vous font ressentir une résonance et un souhait d’en poursuivre la réflexion.

Si vous voulez bien discriminer, alors cela nous rendra libres d’offrir nos pensées sans être préoccupés d’une transgression possible de votre libre arbitre ou de la possibilité de constituer une pierre d’achoppement en travers de votre voie de progression. Nous vous remercions de cette considération, mes amis.

Nous voudrions poursuivre la préface à nos remarques en disant que la base de toutes ces pensées que nous vous offrons en cette soirée en particulier, est l’amour. L’on peut entrer dans un grand nombre de complexités et détails quand on discute la façon de vivre une vie ancrée dans l’amour et basée sur la prise conscience du fait que tous sont un et que toutes choses sont le Créateur. Cependant, derrière chaque complexité, chaque détail, il y a une vérité simple: le Créateur infini unique et vous, et tout ce qui est, sont une seule chose. La Création est une création unifiée et la nature de cette unité est l’amour. L’amour inconditionnel est la grande Pensée originelle qui a engendré tous les mondes qui sont vus et aussi tous les mondes qui ne sont pas vus.

Votre question, mon frère, se trouve dans la zone où le chercheur s’est éveillé si profondément qu’il a commencé à chercher à exprimer les fruits de sa nouvelle prise de conscience. Nous n’avons pas besoin de rappeler à chacun que la condition préalable au travail de création d’un rituel magique de la vie entière est un cœur ouvert. Et la condition préalable pour avoir un cœur ouvert est un corps des chakras tout à fait fluide, avec les chakras inférieurs équilibrés et ouverts, et avec une pleine et ouverte puissance de circulation vers le cœur et, de là, à travers les chakras supérieurs, et jusqu’à la sortie de la couronne sur la tête .

Quand vous vous rendez compte que ce n’est pas le cas, dans votre estimation de votre état d’esprit du moment, alors il est nécessaire d’abandonner la personnalité magique et d’entrer dans le mode d’équilibrage où est identifié, aimé, accepté, épousé, et équilibré le déclenchement qui vous a écarté d’un système énergétique ouvert et d’un cœur ouvert. Alors, et alors seulement, il est sage de revenir à la danse cérémonielle de la vie dévotionnelle.

Nous utilisons le terme ‘dévotionnelle’ parce que c’est le terme utilisé par cet instrument pour décrire une vie dans laquelle les principes de magie rituélique du type ‘cérémonie blanche’ sont suivis dans la vie quotidienne, et c’est une phrase qu’il nous est plus commode à dire. C’est pourquoi, nous vous demandons de bien vouloir comprendre que, quand nous parlons de ‘vie dévotionnelle’, nous ne parlons pas spécifiquement d’une vie chrétienne ni d’aucun type de système de croyances qui serait derrière une vie de dévotion envers le Créateur infini unique. Nous prenons simplement le raccourci du vocabulaire de cet instrument pour décrire la vie dans laquelle l’entité voit non seulement la possibilité mais aussi le besoin d’imprégner de magie chaque aspect de la vie de tous les jours.

Ainsi que l’a dit celui connu comme Jim, le travail de base du magicien est de créer des changements dans sa conscience par un acte de volonté. Il fait cela très spécifiquement pour servir. Rien de physique n’est attaché à la tradition de la magie blanche rituélique. Tout le travail qui est accompli est du travail en conscience. Le travail consiste en invocations. L’on invoque sa propre personnalité magique, et puis on invoque les caractéristiques du Créateur ou bien le Créateur Lui-même.

Nous pouvons illustrer les principes de ce type de magie en analysant le rituel que cet instrument nomme ‘Sainte Communion’ ou ‘Sainte Eucharistie’. Le rituel est conduit par un prêtre. Le prêtre prépare la congrégation en lisant des extraits d’écritures saintes, en offrant des prières et suppliques, et puis en prenant la tête de la congrégation dans une confession générale des péchés. Dans cette confession, tout est placé devant le Créateur infini unique, abandonné par le ‘soi’ qui se vide de tout ce qui est passé. Le prêtre absout alors ceux de la congrégation tout en leur rappelant que Jésus le Christ est venu pour aimer et non pour juger, et que tout est pardonné.

De la même manière il prépare la congrégation à recevoir le Sainte Communion. Ensuite il tourne le dos à la congrégation ou, dans certaines églises, il détourne simplement son mental et son attention de la congrégation, et il se met à prier directement le Créateur infini unique.

Il se rappelle les actes de celui connu comme Jésus le Christ, dans lesquels le Christ rompt le pain et boit le vin avec ses disciples. Il leur dit: « Prenez ce pain car il est mon corps. Prenez ce vin, car il est mon sang ».

Et pendant qu’il se rappelle cela, avec ses mains sacerdotales étendues au-dessus du pain et du vin qu’il va bientôt donner à la congrégation, il invoque la présence de Jésus le Christ, lui demandant d’entrer dans la substance du pain et du vin. Alors, magiquement, cette substance devient une hostie vivante, un véhicule vivant d’une vie nouvelle. Pendant que la congrégation prend ce pain et ce vin de ses mains, il dit encore; « le pain de la vie, la coupe du salut », et cette répétition amène l’énergie de Jésus le Christ à la conscience de chacun de ceux de la congrégation pendant qu’ils mangent le corps et boivent le sang qui les a rendus libres de vivre une vie nouvelle, dégagée des péchés passés.

Nous vous décrivons cette cérémonie ou rituel de manière quelque peu détaillée parce que nous souhaitons que vous voyiez la sorte de changement qu’un rituel magique est censé offrir. Il est censé créer un changement dans la conscience ou, comme dirait cet instrument, un changement de vibration. L’intention est d’élever la vibration naturelle par défaut de chacun des membres de la congrégation par l’invocation de la présence du Créateur infini unique dans la persona de Jésus le Christ.

La vie quotidienne ne se passe pas à l’église ni dans le monde routinier. Chaque chercheur doit choisir d’être son propre prêtre. Chaque chercheur est pleinement capable d’assumer la prêtrise. Cependant, nous voudrions suggérer au chercheur qui souhaite vivre une vie de dévotion qu’il s’harmonise de plus en plus finement avec une prise de conscience de la décision momentanée de devenir un prêtre plutôt qu’une personne laïque. Car il y a une différence qualitative entre les actes d’une personne laïque et ceux d’un prêtre.

Lorsqu’on est une personne laïque, on définit le ‘soi’ sans aucune force particulière, métaphysiquement ou spirituellement parlant. Mais quand on se voit comme un prêtre, on se voit comme une entité devenue capable de traiter des choses sacrées, de prier directement le Créateur infini unique, et d’être entendue.

Vous êtes naturellement des prêtres. Le cadre non naturel du mental, en ce qui concerne votre nature profonde, est celui de la personne laïque. Cependant, votre culture vous a entraînés toute votre vie à abandonner votre pouvoir à des figures d’autorité telles que les prêtres. C’est pourquoi, si vous entreprenez de mener une vie dévotionnelle nous demandons que vous preniez sérieusement la responsabilité de la prêtrise. Si vous ne vous sentez pas prêtre, alors il est bien que vous vous absteniez d’exprimer toute forme de rituel. Il est essentiel que l’essence du rituel précède et informe la forme. Sans quoi le rituel est mort et n’a aucune puissance.

Mes amis, il n’est pas nécessaire d’être porté à l’extrême au jugement ou à la critique exagérée du ‘soi’ quant à savoir si le ‘soi’ a le cœur ouvert et travaille bien avec un système de corps énergétique ouvert. En fait, après avoir travaillé un certain temps à rester en tout temps dans cet état d’esprit de prêtre, cet état d’esprit devient suffisamment familier au chercheur pour que celui-ci ne doive plus se préoccuper de savoir si oui ou non il est en harmonie. Cela est dû au fait qu’une fois que l’entité s’est accoutumée à vivre d’une manière sacerdotale, toute aberration de cet état d’esprit devient très manifeste à l’entité et constitue quelque chose dont il faut prendre soin comme s’il s’agissait d’une souffrance dans le corps.

C’est au débutant que nous offrons ces avertissements. Nous les plaçons ici parce qu’il est essentiel que les chercheurs voient la différence entre actes et essence. On peut parler de manière ritualiste tout en ne parvenant pas à vivre une vie magique parce que le cœur n’est pas ouvert et que l’amour ne circule pas. Comme l’a dit celui connu sous le nom de Paul: « sans amour je ne suis qu’un gong qui résonne », 1

Le plus élaboré des rituels est toujours fondé sur l’amour. C’est la condition préalable. C’est pourquoi, nous encourageons chacun à faire le travail nécessaire à mener une vie dévotionnelle. Il y a un nombre trop grand, parmi vos peuples, de ceux qui ont recherché une vie de reclus religieux à cause d’une grande faim du Créateur infini mais, comme c’est la forme qui est toujours restée comprise et non pas l’essence, la faim est restée et a même continué à grandir, en dépit d’un horaire monastique de six services religieux chaque jour.

Cela étant dit, examinons certains moyens de penser à une vie dévotionnelle vécue dans le monde séculier. En un sens, il peut paraître étrange de faire des fonctions ordinaires de la vie un rituel, bien que chaque partie de la vie soit tout à fait susceptible de, et reconnaissante pour un usage sacré. Pour illustrer cela nous voudrions prendre un exemple dans la vie de cet instrument.

Chaque jour, cet instrument et celui connu comme Jim se rencontrent à la fin de la journée pour prendre un bain. Cet instrument a des restrictions physiques qui rendent utile que celui connu comme Jim ait avec elle bien davantage d’interactions que n’en ont la plupart des maris et femmes qui se baignent. Celui du nom de Jim fait couler le bain, ouvre les flacons d’huiles et de lotions qui seront nécessaires après le bain, et les place prêts à l’emploi, puis invite cet instrument à entrer dans la baignoire. Il l’aide à s’asseoir et, ensemble, ils se délectent de leur bain à remous et du nettoyage de leurs corps.

Quand ils sont tous deux propres, avant de quitter la baignoire celui du nom de Jim place deux morceaux de glace dans un linge et pendant deux minutes refroidit le dos de cet instrument, ce qui soulage la douleur d’arthrite dans ses épaules et son dos. Quand cela a été fait, l’instrument fait s’évacuer l’eau du bain et remet en place les shampooings et autres accessoires de bain, et est ensuite aidée par celui du nom de Jim pour sortir de la baignoire. Il l’aide à se frictionner avec de l’huile, la sèche, puis enduit son corps de lotion, travaillant à reconstituer une peau sensible qui est toujours très sèche.

A la fin de leur rituel de bain ils sont tous deux propres, l’instrument a accompli tout ce qu’elle a à accomplir avec l’aide de celui du nom de Jim, et dans tous ces mouvements complexes il n’y a pas eu de paroles. Car chacun connaît la danse et chacun rend la danse aussi gracieuse et belle que tous deux peuvent la concevoir.

Ici l’on peut voir que la forme du rituel est très simple. Il n’y a rien de spécial dans les ingrédients de ce rituel. Il y a du savon, de l’eau, des huiles, et ainsi de suite. Cependant, l’amour qui circule entre mari et femme pendant que celui du nom de Jim aide cet instrument dans son nettoyage quotidien, est palpable et puissant, et il soutient et encourage chacun dans sa propre vie métaphysique individuelle.

Il y a deux choses que nous voudrions souligner avant d’aller de l’avant. Premièrement, celle du nom de Carla, pendant la partie ‘remous’ de la baignade, travaille activement avec des présences angéliques, en exprimant mentalement son amour, sa reconnaissance et sa joie, et en renouvelant son engagement au service du Créateur infini unique. En faisant cela, elle charge l’eau, en agissant comme une prêtresse pour les deux, bien que cela non plus ne soit jamais dit.

Deuxièmement, la danse du bain se poursuit dans les moments qui suivent, de l’habillage à l’activité suivante de la journée, de manières qui lient et attachent les énergies d’amour, de coopération, et de participation mutuelle à la danse, de sorte que la danse ne finit pas au moment où la baignoire est vidée.

Dans le rituel, il y a deux sortes de forme. Il y a la forme du mouvement et il y a la forme des paroles. Derrière ces formes de mouvement et de discours se trouvent les pensées de la magicienne qui parle et agit. Pour un magicien il n’existe pas d’action vide de sens. La danse se poursuit en permanence. Et au centre même de la danse il y a toujours l’amour. Le magicien invoque les aspects de l’amour, en se tenant sur un socle d’amour, entouré par de l’amour, et ne recherchant que des possibilités plus fines et plus sensibles d’harmonisation de cet amour.

Il y a, dans n’importe quelle journée, un nombre fini de mouvements et de mots. Il y a un nombre fini d’activités répétées qui se prêtent à un rituel. Par conséquent, pour une entité dont le mental est focalisé sur la manière dont elle pourra remplir sa journée de l’essence de la vénération, ce n’est pas un processus de pensée très long que de visualiser chaque action répétée qui est accomplie dans une journée normale.

Chaque journée est unique à chaque entité. Cependant, certains aspects du travail qu’elle effectue dans la journée sont répétés. C’est pourquoi, le chercheur qui souhaite créer une vie dévotionnelle dans le monde ordinaire habituera son mental à analyser chaque action de sa journée, au travail, à la maison, et sur la route.

Celle du nom de Carla, par exemple, a un ordinateur dans son environnement de travail. Tout son travail est effectué sur l’ordinateur. Par ailleurs, celui du nom de Jim a, dans son environnement de travail, divers types de matériel lourd tels que tondeuses à gazon, souffleuses, et avaleuses d’herbes folles. Au mental non exercé il ne semble pas que des ordinateurs et des tondeuses soient des cibles plausibles dans une vie dévotionnelle. Cependant, nous voudrions suggérer que, quelle que soit la nature de votre environnement de travail, il vous est possible de le remplir de tellement d’essence dévotionnelle que votre univers de travail chante positivement.

La plupart des entités ont un environnement de transition entre travail et foyer à cause de l’omniprésence de l’automobile ou d’autres formes de transport. La majorité des entités travaillent dans un lieu qui n’est pas leur foyer. Et ceci aussi est un type d’environnement qui, à première vue, semble peu propice à s’intégrer dans une vie dévotionnelle. Cependant, nous vous assurons que la pensée créative concernant l’essence du temps de conduite ou de trajet offrira au mental du chercheur des actions répétées qui pourront être imprégnées de l’invocation de la divinité.

Tous les mouvements peuvent être vus comme une danse sacrée. Toutes les paroles peuvent être considérées comme un rituel sacré.

C’est dans l’environnement du foyer, cependant, que la plupart des actions complètement répétitives sont effectuées. Le lavage des vêtements, le lavage du ‘soi’, la préparation et l’ingestion de la nourriture, la préparation du coucher et du sommeil, ainsi que le réveil, sont tous inévitables dans leur répétition. En conséquence, ils offrent la ressource la plus grande à celui qui souhaite vivre une vie dévotionnelle.

Cet instrument et celui du nom de Jim ont depuis longtemps créé des moments d’offrande et de vénération au début et à la fin de la journée. Ils ont aussi pris l’habitude de se souvenir, avant d’ingérer la nourriture, de remercier le Créateur infini unique et de remercier les aliments. Tout ceci est bien plus extérieur en termes de types de rituel, que la sorte de rituels dont nous avons parlé, et cependant il est utile, dans la vie dévotionnelle, d’aménager des moments spécifiquement consacrés à la vénération. Cela permet au chercheur de renforcer sa capacité de discernement à mesure que le temps passe.

De cette manière, il est possible de créer à partir de la vie tout entière une danse qui soit une invocation du Créateur infini unique. L’élément de répétition constitue une partie substantielle d’un rituel magique. Quelque chose qui est accompli une seule fois, même si cela est très beau, reste isolé. Quand cette belle chose commence à être répétée il y a, en fait, effet de redoublement; c’est-à-dire qu’à chaque répétition en pleine conscience de sa sacralité, il y a doublement de la puissance de ce rituel.

La seule chose qui manque dans cette répétition, quand le prêtre crée sa propre vie sacrée plutôt que de faire partie d’un rituel de groupe, c’est qu’il n’attire pas un nombre significatif d’entités ayant partagé ce même rituel. Par exemple, dans la Sainte Communion ou Sainte Eucharistie, de nombreuses paroles de ce service ont été exprimées sous une forme relativement peu déformée pendant des siècles. C’est pourquoi, quand une entité se met à dire n’importe laquelle des prières principales de ce rituel, comme:

« Saint, Saint, Saint est le Seigneur des Forces célestes! Les Cieux et la Terre sont emplis de Ta gloire. Gloire à Toi, Seigneur au plus haut des cieux! » 2

Un nombre important de ceux qui en incarnation ont été des chrétiens et qui se trouvent à présent entre deux incarnations, vivant dans les plans intérieurs, sont attirés par ces paroles, de sorte qu’une entité prononçant cette prière particulière peut susciter et attirer une quantité considérable d’aide céleste grâce à la répétition de cette prière avec une énergie venant du cœur.

A l’inverse, quelqu’un qui vit une vie dévotionnelle qu’il a créée lui-même double sa propre puissance mais n’attire pas une grande quantité de ceux qui demeurent dans les plans intérieurs entre deux incarnations, à une exception près. Les Anges ne sont pas attirés par un chant ni un ensemble de mots particuliers. Les Anges sont attirés par la pure essence, puisqu’ils n’ont jamais pris part à une incarnation. En conséquence, toute forme de vie dévotionnelle attire une assistance angélique, de sorte qu’il n’y a en fait pas seulement un effet de redoublement de l’amplification de la puissance personnelle de ce quelqu’un, mais un effet de soutien et de renfort dû au soutien et à l’encouragement angéliques.

Pour terminer, nous voudrions simplement dire que nous n’insisterons jamais assez sur l’importance de partir de l’amour et de l’essence pour créer une vie dévotionnelle. S’il n’y a pas d’amour dans la répétition de choses sacrées, alors cette énergie, bien que n’étant pas gâchée, est diminuée dans son pouvoir de réconfort, de guérison et de secours au chercheur. Dès lors, ne restez pas attachés aux formes d’une vie dévotionnelle mais plutôt aux émotions engendrées par un cœur ouvert, un corps énergétique ouvert, et le fait de ressentir le ‘soi’ comme faisant partie de la danse du Un, qui se déroule en permanence, parce que ce ‘soi’ existe dans cette Création dans laquelle toutes choses sont en vérité une danse coordonnée, éternelle.

Nous sommes ceux de Q’uo et nous voudrions demander s’il y a une question qui suit celle-ci, mon frère.

Non, Q’uo, pas pour moi.

Nous sommes ceux de Q’uo et nous voudrions demander alors s’il y a une autre question ce soir, avant que nous ne laissions cet instrument.

Q’uo, je me racle le cerveau pour trouver une question parce que je n’ai pas du tout envie de vous laisser aller, mais je n’en ai pas, alors je vais simplement dire que j’apprécie les Frères et Soeurs du Souci.

Nous sommes ceux de Q’uo et nous avons pris conscience de votre non-question. Cependant, vous avez demandé d’avoir encore un peu de notre temps, et puisque cet instrument continue à avoir de l’énergie à offrir pendant encore quelques unes de vos minutes, nous voudrions parler librement, si cela vous convient.

Je vous en prie.

Très bien mon frère. Il y a, dans cette saison de l’année, qui est l’hiver, beaucoup de joie chez celui connu comme R, alors que beaucoup d’autres ont exactement le sentiment opposé à propos du temps froid. Il y a donc tout le temps une multiplicité de gens, une multiplicité d’opinions, et un monde diversifié et tiraillé où de nombreuses choses semblent désaccordées et où la faction Service De Soi de votre population domine les nouvelles avec des guerres et rumeurs de guerres, et des abus de pouvoir quasiment sans fin.

Cependant, cette apparence est une illusion. Certes, à mesure que les jours de la troisième densité déclinent et arrivent à leur fin, ceux qui cherchent à passer de niveau en polarité négative font tout leur possible pour créer dans leur vie autant de polarisation Service De Soi que possible. Ce sont des entités qui amassent le pouvoir pour l’amour du pouvoir, qui prennent plaisir à envoyer des hommes à la mort pour poursuivre leur propre politique, et qui n’ont pas un clignement de paupières quand ils mentent, volent et trichent en se contentant de dire: « c’est comme ça que vont les affaires ».

Il est aisé aux entités du Service D’Autrui de se sentir déstabilisées quand elles contemplent ce qui semble être la manière de fonctionner du monde. Nous voudrions suggérer que cette manière de fonctionner apparente n’est un aspect étendu du monde qu’à cause de la manière dont votre culture évalue les informations.

C’est comme si vos’ mass media’ fonctionnaient en se basant sur une sorte de radar qui ne relèverait que certains types de vibrations. Pour donner un exemple se référant à l’imagerie ‘radar’, ce qui est métallique et magnétique est relevé et montré sur l’écran radar sous forme de taches. Beaucoup d’autres choses se trouvent dans le ciel, mais le radar ne les lit pas. Le radar est réglé pour lire les objets qui occupent une très petite place dans l’air et ne fait rapport que sur ceux-là. Néanmoins, le ciel tout entier est toujours là.

De manière très similaire, vos ‘mass media’ ne relèvent comme ‘taches’ que les entités qui ont perturbé le continuum par abus de pouvoir, que ce soit en envoyant des entités à la mort pour l’amour de leur propre politique, ou que ce soit à cause d’une entité qui se retourne et tire sur une autre. Ce sont là des choses qui créent et constituent les taches qui sont rapportées dans les ‘mass media’. Pendant ce temps, tout le reste de la nature humaine n’est pas signalé.

Mes amis, vous êtes des gens merveilleux. L’immense majorité de ceux qui sont sur la planète Terre en ce moment cherchent de tout leur cœur à être des personnes bonnes sous leur propre éclairage. Nous demandons que chacun de vous prenne le temps de prendre conscience des bonnes personnes dans votre vie: la personne qui vous a vendu quelque chose à la pharmacie ou à l’épicerie, la personne qui vous a aidé à réparer quelque chose qui ne fonctionnait pas dans votre maison ou votre appartement, la personne qui vous a laissé passer dans la circulation d’une rue encombrée, les gens de votre voisinage que vous voyez promener leur chien et bavarder dans les jardinets.

Chacune de ces entités souffre et cherche cependant de tout son cœur à mener une bonne vie et à servir leur prochain. Nous vous demandons de commencer à approfondir votre appréciation de ce qui se trouve sous le radar, et à accorder moins de pouvoir aux voix criardes de vos media quand ceux-ci font des reportages qui font mouche quand ils sont sanglants.

A présent nous voudrions prendre congé de cet instrument et de ce groupe en remerciant chacun d’avoir créé cet espace sacré que nous pouvons partager. Cela a été un plaisir de parler avec vous ce soir. Nous vous laissons dans l’amour et dans la lumière du Créateur infini unique. Nous sommes connus de vous comme étant le Principe de Q’uo. Adonaï, mes amis, Adonaï.


  1. Bible, I Corinthiens 13:1: Si je parle dans les langues des hommes et des anges, mais que je n’aie pas l’amour, je suis comme un airain qui résonne ou comme une cymbale retentissante. 

  2. Le « Sanctus », qui fait partie de l’office de la Sainte Eucharistie, intervient juste avant la Grande Invocation. La formulation varie selon les obédiences. Cette version-ci est utilisée dans l’Ordinaire de la Messe, selon le rite de Saint Pie v (Eglise catholique romaine)